VALSE AVEC MON CINEMA

THE GOOD, THE BAD AND THE UGLY - Sergio Leone (1966)

LE BON, LA BRUTE et LE TRUAND

Western spaghetti - Durée: environ 2h40 - Italie/Espagne

Casting: Eli Wallach (Tuco le truand), Lee van Cleef (Setenza la brute), Clint Eastwood (Blondin le bon, enfin...à vous de juger)

 

                                       Le bon (au centre), la brute (à droite) et le truand (à gauche)

 

 

Tout d'abord, le Western est un genre qui ne m'a jamais vraiment captivée. Je pense que le coté crasseux, désertique, la démarche arquée de John Wayne et les fayots comme festin ne m'ont que très rarement donné envie d'un retour en images sur cette (sanglante) histoire américaine. Si ce n'est certains paysages à couper le souffle. Si à la fac j'ai pu découvrir un ou deux films de celui qui a révolutionné ce style, le vieux John Ford comme "La Chevauchée fantastique" ou "L'homme qui tua Liberty Valance", je ne me suis pas passionnée pour autant.

 

Mais poussée en ce moment par mon envie de voir ou revoir certains classiques, j'ai cru bon de me lancer à l'assaut des premiers Léone - westerns italiens et 3ème génération dits spaghetti - à commencer par ''Le bon, la brute et le truand'' (suite de "Et pour quelques dollars de plus") et je ne regrette pas. C'est ''al dente''. 


Durant la guerre de Sécession qui oppose les sudistes et les nordistes, trois hommes aux méthodes peu conventionnelles sont amenés à faire route commune et à rassembler leur force pour mettre le grappin sur une petite fortune en or enterrée dans la pampa des environs. Pour y arriver, tous les remèdes sont bons. Crapuleries, chantages, tortures, multiples flinguages et autres douceurs de l'Ouest. Au final, le butin tant recherché va t-il suffire à rassasier l'appétit de ces trois ours gourmands et mal léchés?

 

Le film de S.Leone démontre avec brio qu'humour, anti-héroisme et visages burinés par un climat très sec plutôt hostile créent une nouvelle variante du western. Si jusque là, John Ford avait réussi à rendre compte des paysages mythiques de l'Amérique historique avec beaucoup de classe (nous ne parlerons pas ici de sa représentation des peuples indiens, évitons toute tension!!), Leone nous livre une version plus brutale mais aussi plus authentique de ce qui, selon lui, fut l'Amérique.

 

Le coté "crado-fayots" est plus que jamais présent - bon faut que j'm'y fasse c'était ça l'Amérique des pionniers! - mais les gros plans-regards, le Cinémascope, les champs-contrechamps pleins de tension, les dialogues incisifs et bien plus encore, le charme irrésistible de nos trois compères m'ont fait oublier la poussière et les haricots secs. Si Eastwood-le-bon est devenu l'acteur que l'on connait grâce à Leone, c'est pour moi Elli Wallach (le truand) qui reste de loin le plus gratiné et le plus irrésistible des trois. Quant à Lee Van Cleef (la brute), il est savoureux mais détestable dans son rôle de tueur sans pitié (buter un môme, frapper une femme, torturer d'anciens compagnons - ça, pas de problème!).

 

 

 

Sans doute sponsorisés par Samuel Colt et Jack Daniel's, le film et ses anti- héros montrent que toutes les justices sont molles. Si tu galères, que tu ne veux pas rentrer dans les ordres et que tu es malin... braques, pilles, voles et surtout, mens. Mens à volonté et mens jusqu'au bout...sur un malentendu, ça peut encore bien se finir...

 

Quant à la religion, originelle et salvatrice pour la nation américaine et qui en impose aussi très puissamment en Italie, elle est ici incarnée par le frère de Tuco. Leone permet à Tuco de s'essuyer les bottines dessus et nous montre une forme de rejet sans ménagement. La dispute des deux frères au sein du monastère, le signe de croix très créatif de Tuco ainsi que la mission finale des trois fossoyeurs de tombe donnent le ton. Certains deviennent prêtres et planqués, les autres seront de "courageux bandits"...ainsi va la vie! Amen!

 

 

Un autre élément bien présent et incontournable dans l'intrigue de cette œuvre: la célèbre musique du compositeur Ennio Morricone. Ce genre d'air que personne ne peut oublier et qui a été repris dans certains films et autres parodies. "Tanananana wa wa wa....".

 

La riche collaboration des deux italiens déjà à l’œuvre sur "Pour une poignée de dollars" se prolongera sur 3 autres films de renom: "Il était une fois dans l'Ouest", "Il était une fois la révolution" et enfin "Il était une fois en Amérique". Ce dernier opus sorti en 1984 nous propose de trainer et traficoter dans les rues bondées du ghetto juif new-yorkais d'antan et clôture une histoire américaine prenante, complexe et violente. Comme à son habitude. 

 

Pour les autres films de Leone, je m'empresse de les voir pour vous donner mes impressions. ASAP.                                                             


15/04/2013
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THE WALKING DEAD - SERIE de Frank Darabont et Robert Kirkman (2010)

Qui a dit que ma rubrique CINEMA ne devait parler que de films? Sur ce constat réjouissant de dernière minute, je décide ce matin de vous donner mes impressions sur l'excellente série que je prends actuellement par voie intraveineuse  - signée AMC (grosse chaîne de télé américaine) et adaptée de la BD du même nom crée par Robert Kirkman (au scénario) et Charlie Adlard (au dessin). Un classique pour les BDvores fans de comics type gore.


Distribution: Norman Reedus (Daryl), Andrew Lincoln (Rick), Laurie Holden (Andrea), Sarah Wayne Callies (Lori), Steven Yeun (Glenn), John Bernthal (Glane), Iron Singleton (T-Dog), Chandler Riggs (Carl), Melissa Mc Bride (Carol), Scott Wilson (Hershel) ... Acteurs récurrents et acteurs fixes 

 

 

 

Sachez que jusqu'à il y a environ un mois et demi, tout ce qui parlait de zombies n'était absolument pas ma came malgré mon amour pour les films fantastiques et d'horreur. Puis est arrivé le tonitruand The Walking Dead, série découverte par hasard et paf, tête la première, cou en avant, je me suis laissée mordre et infectée par cette saleté de virus. Parce que cette série gore, elle en jette...du sang!!

 

 

Assez souvent les pilotes (Episodes au format plus long qui introduisent les séries) me donnent rapidement envie de voir la suite des festivités; ici, pas franchement embarquée par l'ouverture, c'est le second épisode qui m'a poussée à choper une seringue et à m'injecter ce poison qui rend sacrément accro.

 

 

Pour la petite histoire BD-Série je vous laisse surfer sur Wikipédia (site de données pas toujours officielles mais tout de même assez opérationnel sur l'ensemble) ou mieux, vous attaquer à la BD que je vais me procurer moi-même. Pour le reste, je vais vous donner mes impressions sur l'équipée sauvage de cet énorme no man's land.

 

 

Rick et Shane, shérif et adjoint d'une petite bourgade américaine se retrouvent au coeur d'une fusillade durant laquelle le premier sort gravement blessé. Hôpital, perfusion et profond coma. Quand ce dernier se réveille enfin, après une durée indéterminée, il découvre un hôpital déserté par toute forme de vie humaine. Pire, un hôpital où cadavres défigurés, sanglants, pourris, nauséabonds jonchent les sols de l'établissement jadis accueillants. Après que Rick, sacrément sonné et déphasé, ait eu la bonne idée de sauver sa peau de ce mouroir, il est recueilli et soigné par deux personnages qui amènent avec eux la première trace d'humanité dans ce monde désormais chaotique. Comme pour nous signifier que tout n'est pas mort...

 

 

 

 

Après d'autres rencontres pour le moins terrifiantes, pas mal de kilomètres au compteur et un nombre incalculables de têtes coupées, Rick sait maintenant que ceux qui meurent se relèvent pour dévorer ceux qui ont encore une chair bien fraîche et odorante. Les voici nos fameux ''walkers" ou ''rôdeurs''.

 

 

Par un miracle digne du cinéma U.S, Rick parvient non sans mal à retrouver sa femme et son fils ainsi que son coéquipier Shane dans un camp de fortune monté avec d'autres. Si les retrouvailles bien que chaleureuses parce qu'inespérées se passent sans encombres, c'est la suite des évènements et les secrets des uns et des autres qui tendront à nous tenir en haleine...

 

 

The Walking dead présente à ce jour trois saisons pleines dans le sens où chaque épisode délivre une multitude d'informations plus précieuses les unes que les autres sur les personnages riches de par leur complexité et leurs réactions souvent inattendues. Là où la série frappe très fort c'est sur les effets spéciaux (selon moi qui ne connait que très peu la sphère zombiemaniaque), d'une très très grande efficacité puis sur l'effet de surprise (chaque épisode avec son lot de ''non, c'est pas vrai, pas lui, pas elle...''). Mais bien mieux encore, le monde dont il est question semble, de façon métaphorique bien entendu, un monde bien plus proche de nous qu'il n'y parait.

 

 

Non, votre voisin Rico ne traine pas la jambe en poussant des râles à glacer le sang et donc ne vous arrachera pas la carotide à coups de crocs quand vous descendrez les poubelles (quoi que !) mais il est clair que les maladies (physiques /mentales) font bel et bien parties de nos vies. La science et l'armée se veulent les premières à comprendre et à protéger le civil voire le rassurer en cas d'attaques extra-terrestres...mais qui nous gardent de ces deux entités, parfois fondues en une seule d'ailleurs. 

 

 

Cette série est un pamphlet (au même titre que le classique de G. Romero ''Night of living dead'' sorti en 1968) hypnotique qui propose une approche  un brin radical sur la cruauté et la violence relatives à la présence de toute vie humaine (avec ou sans guerre) sur Terre dûes à la peur et à la méfiance devant cet ''autre''. Ici les hostilités sont ouvertes et légitimes et font partie intégrante de la vie des rares survivants.

 

 

C'est en croisant la route de Hershel et de ses proches que le premier groupe- le groupe est en perpétuel changement car beaucoup d'entrées et de sorties au fil des morts et des rencontres- va plus que moins réapprendre à fonder une famille recomposée. Tentant de comprendre et répondre aux questions posées par la  transmission et surtout la préservation des enfants.

 

 

Rick, Lori et leur fils Carl, Carol et Sophia et plus tard le Gouverneur et sa fille qu'il tient à l'écart. Comment protéger ses âmes sensibles face au chaos qui règne ? Etre limpide et leur expliquer les évènements en les considérant comme des êtres responsables et dignes de confiance ou continuer à les couver en les maintenant dans un monde où les rêves et les espoirs sont encore possibles ?

 

 

Non, ici l'enfance semble n'être plus qu'un lointain souvenir, ce qui assombrit un peu plus ce tableau couleur rouge sang. Et les plus sympas de nos ''héros'' deviennent des rocs quasi insensibles et ceux qui l'étaient déjà tentent de le rester ou s'endurcissent davantage. Mais ce qui subsiste malgré tout, ce sont les émotions, et ça, c'est ce qui fait que la vie est tout de même là.

 

 

Le leitmotiv: rester vivant, protéger les siens et essayer de reconstruire quelque chose qui se rapprocherait le plus possible de la vie d'antan: confort, sécurité, principes, religion...

 

 

The Walking Dead réussit, comme beaucoup de séries américaines -  pour ça y sont bons ces américains, que voulez-vous que je vous dise? -  à fidéliser ad vitam la spectatrice que je suis. Point fort: tous les personnages sont malmenés, les scénaristes n'épargnent personne. Comme dans la vraie vie en fait si tu regardes bien...et ça, ça fait un bien fou.

 

 

Malgré ce super blog chiadé itou itouClin d'œil, l'analyse filmique m'est encore une pratique difficile à pratiquer, mais j'essaye mes chers lecteurs, j'essaye...Donc pour ma part, l'affaire est dans le sac, j'adhère au (sang)100ème et je vous pousse à suivre cette sanglante épopée - munitions dans le sac à dos oblige - avec grande bienveillance et de relire cet article après coup pour mettre en lien avec ce que vous aurez vu.

 

 

AMES SENSIBLES...LE SANG COULE A FOISON ET BEAUCOUP DE TETES ECLATENT DONC PREPAREZ-VOUS EN AMONT! POUR CEUX QUI SAVENT, BEN TANT MIEUX...ET PATIENCE POUR LA SAISON 4 QUI DEVRAIT POINTER SON NEZ EN OCTOBRE PROCHAIN!

 

 

 

CARPE DIEM ◊

 


01/08/2013
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FRANCES HA de NOAM BAUMBACH (2013)

Etats-Unis - Durée: 96 minutes

Distribution: Greta Gerwig, Mickey Sumner, Adam Driver, Michael Zegen, Michael  Esper, Charlotte d'Amboise...

 

 


 

Comparaison oblige: Frances Ha (lliday) serait comme qui dirait la chouette soeurette américaine de Bridget Jones, à la seule différence que son prince charmant est introuvable et qu'elle s'en fout. Ben oui, vu que celle qu'elle considère comme sa seule âme soeur se trouve être sa meilleure amie, Sophie.

 

 

La planète lointaine sur laquelle elle semble avoir élue domicile est sans conteste une planète où l'on danse, chante, boit pas mal et rit sur des petites choses de rien du tout. Avec Frances, la vie quotidienne sonne comme une jolie petite chorégraphie (Frances aimerait en faire son métier), à laquelle il faut participer à tout prix. Frances a 27 ans et est à cheval entre l'adulescence et l'âge adulte ferme. Mais n'est-ce pas là sa force et son arme pour aborder ce monde austère?

 

 

Si New York m'était conté à travers le regard quelque peu décalé de cette sacrée Frances, ce serait effectivement un joli film en noir et blanc rendant hommage à New York et qui rappelle assez rapidement le Manhattan cher à ce bon vieux Woody A (llen) :-). La photographie et les contrastes réussis que propose Noam Braumbach pour filmer cette génération d'ambitieux pas tout à fait  dans la vie active donne une allure suspendue à ce film très urbain et extrêmement moderne pourtant. Braumbach est, sans aucun doute, un cinéaste qui aime sa ville et ses habitants et qui nous propose de croquer à pleines dents dans cette bonne vieille Big Apple. Pomme extra juteuse.

 

 

Et c'est ce que fait Frances Ha, simplement. Prise entre ses hauts, ses bas mais se tapant de bonnes barres de rire en solo, car souvent en décalage avec son entourage (exceptée Sophie et ses deux colocs). Frances assume ce qu'elle est, aussi allumée soit-elle. Elle a raison Frances. Elle semble si légère malgré son côté gauche.

 

 

Pourtant, petite déception en passant, je n'ai pas vraiment partagé son humour. J'ai plutôt souri parce que l'ambiance reste assez détendue et bon enfant au final. Le scénario pourtant intéressant m'a laissé sur ma fin malgré les qualités citées plus haut. Comme quelque chose de pas vraiment abouti ou qui aurait pu amener davantage d'occasions de se fendre la poire sans y parvenir. Frances Ha est sur une planète sur laquelle je me suis un peu sentie sur le banc de touche. Je suis restée sur le pas de sa porte malgré l'irrésistible envie de rentrer dans son univers. Pourtant, les colocations réussies, les voyages improvisés (Frances Ha en week end express à Paris), un joli New york et la danse sont autant de raisons d'adhérer à cette tranche de vie. J'insiste. Ce film dont l'amitié est la colonne vertébrale est touchant, optimiste et Frances Ha est une jeune femme généreuse, libre et combattive qui échoue parfois mais pas toujours. On peut la voir s'enfoncer professionnellement, sentimentalement (son coloc pense qu'elle est ''incasable'') mais le film n'est pas inscrit dans la gravité. L'humour et la maladresse de l'héroine sont les ailes du film. Un film assez aérien.

 

 

Et pourtant, je n'ai pas réellement vu le film auquel je m'attendais. Une sorte d'ennui mêlée à un fort attrait sans doute dûs à certaines longueurs (et aux allées venues de certains spectateurs). Pensant aller à la rencontre de personnages bien plus drôles et déjantés, ici, je me suis retrouvée dans une folie douce qui ne m'a pas fait décoller de mon siège. Ce n'est pas faute d'avoir essayer car Frances Ha est un film que j'attendais (voir les Bandes annonces des films à voir selon moi pour cette fin d'année http://cinepaname.blog4ever.com/blog/articles-cat-547832-744155-bandes_annonces.html et pour lequel les critiques internationaux et un grand nombre de spectateurs se sont assez bien accordés pour saluer la pleine réussite. Peu importe...

 

 

Frances Ha est un film à voir. Pour ses qualités et...ses défauts! Et les défauts d'un film sont parfois de bonnes raisons pour l'aimer un peu plus encore...A bon spectateur, salut!


16/07/2013
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DARLING de Christine Carrière (2007)

France - Durée: environ 1h45

Distribution: Océane Decaudain, Marina Fois, Anne Benoit, Sissi Duparc, Marc Brunet, Guillaume Canet, Guillaume Gouix...

 

 

Comment présenter DARLING sans dire ce qui a déjà été dit? Peut-être en commençant par dire qu'il s'agit d'une histoire basée sur des faits réels. Ce qui donne un peu plus de valeur à ce film qui en a déjà !

 

Darling c'est l'histoire d'une vie dégueulasse parsemée de rares rayons de lumière. Catherine dit "Darling" a une dizaine d'années quand son récit sur sa vie débute. La jeune narratrice potelée nous présente un quotidien difficile coincé entre une mère mal-aimante et jalouse et un père glacé et immature. Premiers pas fragiles et violents dans une vie "paysante" dont les aspects rudes sont mis en avant. Darling a été conçue un après-midi pendant que ses parents accouplaient leur vache respective près d'un arbre. Donc autant dire que les vaches, Catherine les déteste.

 

Fille non désirée au sein d'une fratrie qui finira mal, Catherine/Darling n'a qu'une envie: partir. Partir loin, partir très loin mais surtout partir avec un routier, seul personnage qui trouve grâce à ses yeux dans son monde rempli de catastrophes. Alors elle commence à courir pour échapper au cauchemar quotidien, à courir pour aller travailler dans la boulangerie de Chantal, sa seule véritable amie. A courir pour échapper à un destin qu'elle ne veut pas semblable à celui de ses "géniteurs".

 

 

Plus Darling s'éloigne de ses parents (toujours en courant) et plus le poids sur ses épaules (et son ventre) tend à s'alléger jusqu'à disparaitre...à peu près.

 

Puis arrive dans sa vie ce routier tant rêvé...enfin! Et c'est là que les emmerdes de Darling vont commencer pour de bon. Mariage plat au milieu d'une famille qui a hâte de conclure, robe sévèrement tâchée par le vin de cérémonie...puis la vie de couple et les enfants. Darling va t-elle réussir à rompre avec un schéma familial oppressant?

 

Le film de Christine Carrière, plus dérangeant que violent moralement m'a laissé comme un goût amer dans la bouche. Sa première partie plutôt drôle avec une narration décalée et cynique propose de suivre la jeune Darling dans un univers froid et morose. On retrouve Marina Fois dans le rôle de la Darling adolescente puis femme dans une seconde partie abordée d'une façon qui pourra donner envie de vomir aux âmes sensibles. Nausée omniprésente qui ne passe pas malgré quelques moments où Darling semble à peu près heureuse de son existence sordide.

 

Le jeu des acteurs - très peu connus à part M.Fois et G.Canet - donne au film une texture et une ambiance parfois comique mais surtout d'une extrême tension. Avec une mention spéciale à la jeune Océane Decaudain, à Anne Benoit (en parfaite mère rustre et détestable) et bien sûr à Marina Fois dont la nonchalance et le timbre de voix participe à mettre du rire là où normalement les larmes seraient plus appropriées.

 

Donc si vous pensez avoir une vie de merde, c'est le moment de regarder ce film; vous retrouverez sans doute (peut-être) goût à la vie.


07/05/2013
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ADOLESCENCE EN CRISE

"Fais pas ci, fais pas ça..." avec ces gosses, ça ne marche pas! Violence + sexe + gosses ne devrait pas être un trio gagnant mais au cinéma, ça fait des films insensés et marquants. A vous de juger!


 

LEON - Luc Besson (1994)

 

Mathilda → Nathalie Portman

 

 


 

TERMINATOR 2: LE JUGEMENT DERNIER - James Cameron (1991)

 

John Connor → Edward Furlong

 

 


 

CARRIE AU BAL DU DIABLE - Brian De Palma (1976)

 

Carrie → Sissy Spacek

 

 


 

LA CITE DE DIEU - Fernando Meirelles et Kàtia Lund (2002)

 

Zé pequeno → Léandro Firmino

 

 


 

KICK ASS de Matthew Vaughn (2010)

 

Mindy Mac Kready / Hit Girl → Chloe Moretz

 

 


 

AMERICAN HISTORY X - Tony Kaye (1998)

 

Danny Vinyard → Edward Furlong (encore en crise!)

 

 


 

LA FIEVRE DU SAMEDI SOIR de John Badham (1977)

 

Tony Manero → John Travolta

 

 


 

TAXI DRIVER - Martin Scorsese (1976)

 

 

Iris → Jodie Foster

 

 


 

 IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE de Sergio Leone (1984)

 

Il était une fois en Amérique - Noodles

 David Aaronson "Noodles"  Scott Tiler

 

 


 

 JOHNNY MAD DOG de Jean-Stéphane Sauvaire (2008)

 

Johnny "Mad Dog"→ Christopher Minie

 

 


 

 ROMEO + JULIETTE de Baz Lhurmann (1996)

 

     Roméo Montaigue Leonardo Di Caprio / Juliette Capulet Claire Danes

 

 


 

 LA FUREUR DE VIVRE de Nicholas Ray (1955)

 

Jim Stark → James Dean

 

 


 

  LOLITA de Stanley Kubrick (1962)

 

            Dolores "Lolita" Haze → Sue Lyon

 

 


A SUIVRE...


09/11/2013
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CARRIE 2 - LA HAINE (1999)

Réalisé par Katt Shea - Etats-Unis

Durée: 1h45 - Suite ''officieuse'' de Carrie au bal du diable de Brian De Palma (1976) adapté du livre éponyme de Stephen King

 

Distribution: Emily Bergl, Amy Irving, Jason London, Mena Suvari, J-Smith Cameron, ...et Walter, chien fidèle.


Voilà presque un mois que je ne trouvais plus l'inspiration et le temps de venir écrire sur mon blog car plongée dans mon déménagement (Bye-bye Paris, Hello de Lu Nantes!). Mais ouf, rassurée d'être toujours sacrément accro à cette drogue douce et amère qu'est le ciné-pop corn ou bien encore au petit film à domicile, me voilà back...parce que tenir un blog, c'est aussi synonyme de régularité.

 

Donc voilà...je viens de visionner bien au chaud sous ma couette doudoune un film que j'aurai refusé de voir il y a encore quelque temps. Parce qu'à part la saga Alien, les Retour vers le futur, Le Parrain et les deux premiers Terminator ...les 2,3,4 c'est pas vraiment ma came. Prenez les Dance Machine par exemple (je vous vois sourire, les yeux mouillés par un max' de nostalgie) et faites le calcul, un seul voire aucun aurait amplement suffit...

 

Mais aventureuse comme je suis, je me suis sentie investie d'une grande mission: regarder la suite à priori bouseuse et supposée d'un film que j'ai adoré pour voir où ça pêchait et...roulements de tambours...ben j'ai été assez surprise...ohlalala nan je n'ai pas dis que j'avais aimé juste que je m'attendais à bien pire. Genre catastrophe sismique avancée! S'ensuit une lutte à l'intérieur de mon petit corps pour bien-bien-bien vérifier que je suis en phase avec ce que je viens d'avancer. Mais sissi, c'est bien ça, j'ai été surprise malgré l'impression prégnante de regarder un vrai pur nanar made in 90's. N'étais-ce qu'une impression?


 

 


Avoir pour projet de reprendre la trame d'un film d'épouvante (Vous n'avez pas eu peur...moi si!) comme Carrie au bal du diable et penser faire une suite honorable à un film réalisé par un monstre comme De Palma, c'est avoir de sacrés roubignolles. Ici, c'est la réalisatrice Katt Shea qui prend le risque d'appeler son film : Carrie 2, The rage.  Un film qui donnera de toute évidence quelque chose de très différent de part l'époque de son tournage, les codes du film d'épouvante quelque peu modifiés depuis et des acteurs bien moins charismatiques que l'étaient Sissy Spacek, Piper Laurie, John Travolta et Nancy Allen.

 

Dans Carrie 2, le personnage de Carrie n'est plus et le titre n'est envisagé que pour faire du lien mais surtout un peu de marketing. Ici on découvre une Rachel enfant incarnant la nouvelle petite démoniaque du quartier mais en moins autiste que notre héroïne initiale. Rachel a tout de fois de quoi se renfermer et déprimer après avoir été arrachée à une mère schizo et avoir été placée dans une famille d'accueil assez beauf-bof. Rachel grandit et va comme tous ses semblables du même âge au lycée. Et qui dit lycée dit période charnière où il est préférable d'être-sociable-et-populaire-pour-ne-pas-passer-pour-la-loose ou-le-vampire-de-service! Peu ambitieuse et qualifiée de ce côté-là, Rachel passe effectivement pour une persona non grata et n'a pour seule amie que Lisa avec qui, tatouage identique sur le bras, c'est à la vie à la mort. Mais Rachel - tout comme Carrie - a la malchance de ne pas avoir beaucoup de chance et se retrouve à faire le deuil de Lisa qui, sans raison apparente se jette du toit de l'école sous le regard bovin de ses camarades.

 

Dans cette première partie, le don de télékinésie de Rachel qui jusque là semblait sommeillé se traduit sans grands effets par des casiers qui s'ouvrent et se referment violemment et des feuilles de cours qui volent au vent. Elle est pas contente Rachel mais rien de bien méchant si ce n'est le choc qu'elle a subi.

 

Là où l'histoire pourrait devenir intéressante, c'est quand le personnage de Susan Snell (interprétée par Amy Irving) entre en scène. Susan, la seule survivante du 1er volet fait la liaison entre les deux films. Devenue psychologue scolaire, sans doute parce que ça manquait à l'époque de De Palma, elle tente d'aider Rachel à se sentir mieux malgré sa différence. Ce qu'elle avait échouer à faire pour Carrie, elle tente de le réussir avec cette élève peu conventionnelle. Elle reviendra plus tard dans le film sur les lieux du carnage avec Rachel et tentera d'organiser des retrouvailles mère-fille. C'est réellement les seuls éléments du film qui me laisserait envisager une vraie suite.

 

Ce film destiné à un public adolescent revient sur certains phénomènes liés à l'effet de groupe et aux supplices vécus par des millions de teenagers à travers le monde. Moqueries, rumeurs, chagrins d'amour et tutti quanti. Tout un savoureux programme que chacun est amené à vivre (ou pas) durant sa scolarité. En somme rien de bien original ni de super passionnant dans ce scénario quasi copié-quasi collé. Katt Shea reprend à très peu de choses près tous les ingrédients utilisés par son homologue 20 ans plus tôt et ce, avec beaucoup moins de maîtrise - n'est pas De Palma qui veut! Cependant, le climat général de l'histoire n'est pas totalement déplaisant. Un petit effet par ci par là, une pique deci delà et un dénouement qui m'a rappelé à quel point j'aime les films sur l'adolescence. Reste qu'un gros défauts du film est le jeu des acteurs, trop light avec une rondelle de citron. Avec une mention spéciale pour la bande de nuls stéréotypés (des sportifs, forcément!) qui passent leur temps à prendre des paris tous consignés avec soin dans un joli petit carnet. Déjà ils savent écrire, ce qui pourra vous rassurer le temps que la fin ne pointe son nez. Le but de leur jeune existence: soulever la jupe d'un maximum de cheerleaders pour gagner des points et s'acheter une réputation.

 

Rachel, après avoir découvert la machination dont elle a été victime, va péter les plombs sans demie mesure et planter là cette brochette d'incultes. Mais une fin, mes chers lecteurs et chères lectrices, ça ne se raconte pas, ça se regarde (voir le lien vers le films ci -dessus). Un principe que j'ai...


28/02/2013
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PANIQUE A HOLLYWOOD DE BARRY LEVINSON

Si vous aimez le cinéma et bien plus encore les films non sortis en salles ou oubliés, rendez-vous le Mardi 7 mai 2013 à 20h au cinéma LE KATORZA - 3 rue Corneille 44000 NANTES pour la projection de: 

 

 

 

 

L'association Accès au cinéma invisible rempile pour vous faire découvrir une oeuvre passée à la trappe après sa présentation à Cannes en 2008 et ce, malgré son casting dingue. 

 

VENEZ NOMBREUX, y'aura de la place pour tout le monde...enfin normalement!!!

 


04/05/2013
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L'ODYSSEE DE PI - ANG LEE (2012)

Adapté du roman de Yann Patel: ''Histoire de Pi ''

États-Unis - Durée: 125 minutes

 

Distribution: Suraj Sharma, Irffan Khan, Adil Hussain, Tabu, Rafe Spall, Gautam Belur, Ayush Tandon, Gérard Depardieu, James Saito, Jun Naito...

 

 

Splendeur, Poésie, Philosophie, Religion puis combativité et acceptation de l'homme face aux multiples surprises de la vie, voilà ce que propose L'Odyssée de Pie, le dernier film d'Ang Lee. Cette adaptation littéraire soutenue par l'énorme production d'un James Cameron (ô combien connu et reconnu pour ses techniques novatrices et ambitieuses) toujours aussi inspiré nous emmène au coeur d'une aventure humaine irréelle et palpitante. Un film qui, il est vrai, souffre tout de même de certaines imperfections scénaristiques mais qui sincèrement offre un visuel époustouflant, à condition de se déplacer dans les salles obscures. Car il s'agit bien d'une de ces oeuvres qui ne peuvent être apprécier que sur grand écran...à moins d'avoir dans vos petites huttes un super écran plat HD ou un rétroprojecteur afin de pouvoir mesurer l'étendue de cette nature à la puissance majestueuse et à la fragilité certaine.

 

Par contre, pour tous ceux et celles qui ont en horreur sainte les films bourrés d'effets spéciaux, passez votre chemin, ce film semble sous intraveineuse de procédés de réalisation et de montage chiadés.

 

L'Odyssée de Pi renferme le récit de son personnage principal revenant quelques années plus tard sur l'histoire qui a fait de lui un homme. Une longue et douloureuse histoire narrée à un journaliste et à spectateur, tous deux curieux mais discrets. Recette: prenez le célèbre ''Livre de la jungle'' (sans  Balou par contre), ajoutez y un naufrage titanesque et saupoudrer d'une pincée du désespoir de Tom Hanks dans ''Seul au monde''  et vous obtiendrez à peu de choses près le résultat de cette épopée. 

 

Ainsi, le narrateur et héros Pi ou Piscine Molitor (sissi!), un jeune indien que l'on suit depuis son enfance est arraché à son Pondichéry natal. Ce dernier, à la suite d'une succession d'évènements tragiques, va vivre par la force sacrément cruelle des choses, une sorte de rêve / cauchemar dantesque. Cette histoire devient pour moi réellement attachante et bien entendu captivante à la découverte de ses compagnons de (més-)aventure, êtres précieux et sauvages, ennemis-alliés tout à fait déconcertants. 

 

En ce qui concerne les principaux thèmes abordés dans le film, ils sont d'ordre philosophique, métaphysique et religieux, donc plutôt classiques mais éternellement d'actualité. Dieu existe t-il? Sous quelle forme se manifeste t-il? Comment croire en son existence et en son action quand tout s'acharne contre vous, quand tout semble si désespéré et si vide? Quand la douleur causée par certaines épreuves irréversibles est si insupportable que la mort semble l'unique salut. Mais la survie est la plus forte et la plus solide actrice du film alors...

 

 

Pi, coincé entre océan et ciel, tantôt colériques et tantôt apaisés nous semble bien trop jeune pour être l'unique prisonnier de ce presque néant à la fois flippant et irrésistiblement attirant. Il va pourtant vivre une traversée en solitaire des plus violentes et devra affronter avec beaucoup de courage et d'ingéniosité de nombreuses désillusions au cours d'un périple où les plus grands dangers sont incarnés par la faune et la flore. Non, ici, il n'y a point de long fleuve tranquille.

 

Mais comment vous en dire assez sans vous en dire trop?

 

Vous seuls pourrez juger de la beauté de ce film, proche du conte, et tant attendu par les fans du cinéaste taiwanais Ang Lee, un artiste qui continue à soigner l'esthétique de ses œuvres tout en leur offrant de jolies prouesses techniques (Le secret de Brokeback Mountain, Lust Caution, Hulk, Tigre et Dragon, Garçon d'honneur...).

 

Juste un indice sur un des personnages: le titre d'un de ses films vous  livrera l'identité du compagnon de bordée de Pi, dont le nom vous fera sans doute sourire.

 

Quant à la chute du film, toujours dans un souci de vous en dire assez sans vous en dire trop, remet tout en question sans en annuler les effets de son approche mystique...Rires, larmes, peur, envie, éblouissement...déception? A vous d'en juger.


05/01/2013
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PROLOGUE

 

Dites moi... qui n'a jamais été bluffé par la performance, le charme, les possibilités de jeu d'un acteur ou d'une actrice de cinéma!? Bon si... j'en conviens, il existe bien sûr des personnes qui n'ont pas la possibilité de fréquenter les salles obscures ou même regarder un film à la télé dans certaines contrées de ce globe. Et puis finalement, il y en a même qui ne savent pas -et ne s'en portent pas plus mal- ce qu'est un film de cinéma. Et des fois, j'ai envie de dire que c'est pas bien grave quand on voit le nombre de nanars qui sortent sur nos écrans.

 

Mais quand il s'agit de louper les acteurs et actrices que je vous présente ici, là ça peut être une véritable atteinte à la culture...


02/01/2012
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AISSA MAIGA

Telle est Aissa Maiga...une des plus belles et des plus talentueuses actrices françaises de ma génération. Aissa Maiga a pour moi une position bien particulière dans le cinéma Made in France car demeurant une des rares artistes à durer puisqu'elle se donne les moyens de travailler avec ceux qu'elle aime. Bon, c'est vrai, Aissa Maiga est plutôt étiquetée ''cinéma d'auteur'' mais vue sa discrétion et son signe astrologique (Gémeaux!), elle arrive tout de même à garder une certaine liberté de mouvement sans se laisser piéger par la ''grande'' famille du cinéma -si fermée soit-elle -selon moi!

 

 

La lumineuse Aissa est née au Sénégal en 1975 d'un père malien et d'une mère sénégalaise et gambienne. C'est dans le 11ème arrondissement de Paris qu'elle poursuit ses études et qu'elle décide de suivre des cours de théâtre qui l'a mèneront à participer à une comédie musicale. Puis très rapidement et grâce à sa tante  comédienne (le piston n'étant pas pour les chiens), elle participe à un court métrage puis obtient son premier rôle au cinéma à l'âge de 21 ans dans Saraka Bô de Denis Amar aux côtés de Richard Bohringer et Yvan Attal.

 

Ce film policier sur fond d'intrigue meurtrière au sein de la communauté malienne de Paris je ne l'ai pas vu mais c'est sans doute cette première expérience significative qui lui donnera l'occasion de rencontrer de grands réalisateurs comme Mehdi Charef, Michael Haneke, Claude Berri ou encore Cédric Klapisch, Brigitte Rouan, Dominique Cabrera, Abderrahmane Sissoko et Philippe Liorret.

 

Pour plus d'infos sur sa filmographie, vous avez Internet, pour le reste, il ne s'agit que de mon ressenti.

 

Aissa Maiga n'est pas que belle, elle est solide. Du moins c'est ce que je retrouve dans les rôles qu'elle a interprété jusque là. Solaire, profonde, enjoleuse, audacieuse et solide. Cette audace et cette solidité résident dans le fait qu'elle prenne des risques cinématographiques et que le confort et le fait de rester là où on la met, ça a pas l'air d'être trop son dada. Vous croyez qu'elle est à droite, eh nan elle est à gauche (je ne parle pas de politique hein!), vous l'attendez à l'intersection de la rue de Belleville et du Bd de la Villette...., ben nan elle est déjà Place des Vosges ou au Mali. 

 

Elle a su ensorceler le Xavier des Poupées russes et le Samuel de L'Age d'Homme -deux rôles interprétés par Romain Duris, elle a su nous toucher grâce à son désespoir et son chant de sirène dans Bamako, elle fait tourner la tête de Pierre Arditi dans L'un reste l'autre part. Puis c'est dans le rôle d'une prostituée qu'elle arpente les trottoirs lugubres de Château Rouge dans le dramatique Quand la ville mord ou plus récemment soutient les assaults du révolutionnaire Toussaint Louverture dont elle joue la femme dans la série du même nom . Des coups de poker qui lui réussissent pas mal puisqu'elle ne s'arrête pas en si bon chemin.

 

Aissa Maiga est toujours à l'affiche dans le dernier long métrage de Michel Gondry, adapté du livre éponyme de Boris Vian: ''L'Ecume des jours''. Jamais là où on ne l'attend, toujours dans l'air du temps, elle retrouvera deux de ses partenaires des Poupées russes: Romain Duris et Audrey Tautou, ainsi que Gad Elmaleh, Omar Sy, Alain Chabat... Pas besoin d'éclairages et autres filtres pour ce film, le sourire de la magnifique saurait à lui seul enluminer le plateau tout entier.

 


07/11/2012
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