VALSE AVEC MON CINEMA

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BIOGRAPHIE non officielle de MEL GIBSON - Wensley Clarkson (1994)

 

 

                                                                                                                             

 

Ben ouais, l'acteur Mel Gibson c'était plutôt une intrigue pour moi, une intrigue très sexy faut le dire, mais une intrigue quand même, surtout après avoir visionné son film ''La Passion du Christ'', oeuvre controversée qui lui a rapporté des millions de dollars grâce à la polémique autour d'une vision assez personnelle de l'histoire (on touche pas à la Bible comme ça, enfin Mel!) . Il a joué pas mal de rôles, pas toujours supers je vous l'accorde, même si c'est un bon acteur, et il a réalisé de jolies perles donc je me devais d'en savoir un peu plus sur lui. Eh bien c'est chose faîte!!

 

Petite mise en bouche!!?

 

Vous vous souvenez sûrement des 3 volets de Mad Max, ce Western futuriste et violent de George Miller et Byron Kennedy (de 1981-à 1985) qui a relancé le cinéma australien ou encore des 4 volets de L'Arme Fatale réalisé par Richard Donner (de 1987 à 1998) et dans lesquels il forme un duo de choc avec Danny Glover...

 

Eh bien Mel Gibson n'a pas fait que ça, ce serait le limiter de ne pas citer ses autres projets. Venant principalement du théâtre, Mel Gibson a également interprété le héros shakespearien Hamlet (Franco Zeffirelli) avant de couper des têtes en incarnant le fier guerrier écossais William Wallace dans Braveheart (réalisé par lui-même) ou encore dernièrement le ventriloque Walter  dans Le Complexe du Castor (Jodie Foster). Parce que jouer les flics suicidaires et casse-cou durant deux bonnes décennies, ça a dû le fatiguer le Mel, on peut le croire! Puis comme beaucoup d'acteur, sans doute une envie pressante de diversifier un peu son jeu.

 

 

Pour sa filmographie complète, c'est ici: 

http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=2098.html

 

 

Je vous avouerai que mon choix s'oriente vers cet acteur américano-australien sans doute parce qu'en tant que femme, y faut avouer que dans l'Arme Fatale, c'est un sacré mec. Il a cette manière de foncer tête baissée vers tout danger imminent, un charme et un humour à tomber et ce sourire si renversant... Dans les années 80-90, dire à un homme qu'il portait un jean ''à la Mel Gibson'' c'était un sacré compliment! Enfin, tout ça pour vous avouer (non sans gêne) que j'ai été poussée par mes hormones dans un premier temps...pour finalement découvrir des trucs assez intéressants sur lui.

 

Comme le fait que le personnage du Sergent Martin Riggs qu'il incarnera à 4 reprises dans L'Arme Fatale n'était pas si éloigné de lui. J'explique. Mel Gibson n'a pas incarné Riggs par hasard, il se trouve qu'à cette époque de sa vie, il était lui-même un écorché vif, pas mal porté sur la bouteille et cultivant un culte pour la clope. Peut-être pas si suicidaire que son personnage mais un brin  ''borderline'' quand même - pas mal torturé quoi...comme tout artiste qui se respecte ;-))! Alors forcément son jeu est impecc' même si le style capillaire appelé ''nuque longue'' a salement vieilli depuis. 

 

 

Mais trève de plaisanterie sérieuse!! Ce qui m'a intéressé dans ce rôle c'est bien entendu le fait que ce flic est désespéré et pas du tout  fiable pour rendre des comptes à qui que ce soit. Indépendant, carrément inconscient et tellement triste  ou plutôt au bord du gouffre, il ne lui reste pas grand chose à part son flingue et son insigne depuis la mort de son épouse. C'est vrai, le héros du cinéma américain a toujours eu ce type de profil du ''rien-à-foutre-rien-à-perdre'' (S.Stallone dans les Rambo, Bruce Willis dans les Die Hard...), donc rien de nouveau. Mais là, ce héros, il va bientôt se rendre compte que sans les autres (collègues, amours, enfant), il est pas grand chose. De solitaire, il devient plus sociable grâce à un homme qui est son opposé et qui va lui donner des leçons personnelles de savoir-vivre en communauté.

 

 

En parlant de son opposé, le sergent Roger Murtaugh, dont la phrase serait plutôt ''j'm'en fous de pas sauver la planète, j'attends ma retraite avec impatience, moi!'', j'ai beaucoup moins aimé le déséquilibre dans le traitement des deux personnages. La production et la réalisation a ouvertement misé sur le rôle de Riggs, délaissant un peu trop le personnage de Murtaugh (le tout aussi génial Danny Glover), constamment ridiculisé par ses collègues (le summum, c'est sans aucun doute la scène des toilettes dans le... 3ème volet je crois - une course contre la montre assez humiliante) et limité par son côté un peu trop prudent voire rigide. Heureusement, là où ils redorent son blason, c'est en montrant que sa force est sa famille et que celle ci va devenir celle de son collègue, ce qui nous montre que Riggs a beau être un ''héros'', sans l'amitié et l'amour de ces gens, il peut aller se recoucher avec son chien et sa bouteille de Jack Daniel's. Murtaugh va le faire grandir et l'accepter (non sans mal) tel qu'il est, avec beaucoup de générosité à la table familiale. Sans doute que le moment le plus émouvant  de ces 4 films est celui où Martin Riggs confie à son ami que les 3 enfants de ce dernier sont comme ses enfants à lui, que ses problèmes sont aussi les siens et que quand Murtaugh pense à prendre sa retraite, eh bien Riggs se retire aussi. C'est un duo qui grandit devant nos yeux et ce, malgré leurs grandes différences; j'ai aimé regarder évoluer cette amitié forte et constructive malgré les énormités propres au cinéma mainstream américain. On ne change pas le cinéma hollywoodien, on fait avec et on garde le meilleur.   

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06/01/2012
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